Chez Bayer & Bayer, nous croyons dur comme fer que savoir, c’est pouvoir. Alors, pour pouvoir continuer à nourrir la culture du barber shop en Belgique, nous avons voulu savoir comment ça se passait chez nos voisins. Dès la genèse, nous avons donc pris l’habitude de rendre visite à ces barbiers belges et étrangers qui, avant nous, ont réussi le pari d’ériger la culture du barber en must pour les hommes. Et parce que leurs histoires valent le détour, nous vous offrons un tour d’horizon de ces salons pour hommes d’exception.
D’origine turque, Sarah a saisi en 2005 l’opportunité d’aller puiser l’authenticité chez les barbiers turcs de Paris. Inspirée et forgée par leur savoir-faire, elle ouvre un premier barber shop de 3 fauteuils en 2014, lorsque la tendance revient aux salons pour hommes. Aujourd’hui à la tête de plusieurs barber shops, Sarah est également l’une des figures de proue de l’univers du barber à Paris, formatrice de nombreux barbiers.
Ce qui nous inspire: la recherche de l’authenticité, la détermination à s’imposer dans un univers masculin.
Ce que nous avons en commun: la professionnalisation du métier et la formation.
C’est toujours un plaisir de retrouver l’ancien barbier de David Beckham dans son QG, au cœur de Lisbonne. C’est à partir de 2014 qu’il surfe sur la tendance retrouvée du barber, avec un penchant pour le look rockabilly des années 50-60. Réputé pour ses tournées dans le monde entier, ce barbier portugais est aussi passé maître dans la gestion de son image. Chez lui, interdiction de prendre des photos; c’est lui et lui seul qui produit et choisit méticuleusement ce qu’il donne à voir au public.
Ce qui nous inspire: son image ultra léchée, qui véhicule à merveille l’expérience qu’il offre à ses clients.
Ce que nous avons en commun: un look totalement en adéquation, une déco qui déménage, une image ultra soignée.
Héritier de 4 générations de barbiers, le New York est le fruit d’une histoire de famille digne d’un film hollywoodien. Situé au pied de l’hôtel New York à Rotterdam, qui, il fut un temps, logeait les candidats au grand départ pour l’Amérique, ce salon barbier offre à ses clients un retour en arrière de 100 ans avec son look intact du début du siècle dernier. Fidèle aux gestes d’antan, ce barbier est le garant d’une précieuse tradition.
Ce qui nous inspire: la rigueur, le respect de la tradition.
Ce que nous avons en commun: l’aspect professionnel des services et la formation de nombreuses femmes barbières.
C’est le grand instigateur du retour des salons pour hommes dans le grand BENELUX. Déjà à la tête d’un barber shop dans les années 2000, Schorem s’impose naturellement comme l’exemple à suivre pour les salons émergents en 2014. Petite anecdote: Schorem forme à l’époque de nombreuses personnes incarcérées, ce qui le contraint à exclure la présence de barbières dans son salon. En s’inspirant de son mode opératoire, les nouveaux salons interdisent alors à leur tour l’accès aux barbières, par pur mimétisme, sans connaître les véritables raisons cachées derrière cette restriction. Cette tendance finit par renforcer la misogynie caractéristique du secteur, de manière tristement infondée…
Ce qui nous inspire: la tradition, les tournées annuelles en mode groupe de rock, le service à la communauté.
Ce que nous avons en commun: la formation, le côté family gang, work hard, play hard, toujours en équipe.
Chaplins a ouvert ses portes aux alentours de 2014, pile au moment où la tendance barber reprenait du poil de la bête. Une véritable révolution en Belgique, où les hommes ont été contraints de fréquenter les salons pour femmes pendant des décennies. Chaplins a donc largement contribué à réinstaurer le plaisir d’aller se faire coiffer et raser dans un espace exclusivement réservé aux hommes, et pour ça, il détient le rôle de pionnier en Belgique.
Ce qui nous inspire: Tout! C’est en découvrant Chaplins que Monsieur Bayer a eu l’impulsion de rouvrir un salon pour hommes.
Ce que nous avons en commun: la belgitude ! Mais aussi: le patron du Chaplins et Monsieur Bayer n’étaient pas barbiers à la base. Ils se sont tous les deux formés pour pouvoir offrir ce service aux hommes en Belgique.